N°6

Page 2  Page3    Page4  

Le 4 Avril 2003

                           

  LE PETIT JOURNAL DE MONTCLUS  

Rédacteur en chef : Daniel Bakalem

Le Relais du Petit Galès

30630 MONTCLUS

E-MAIL : dbakalem@free.fr  

(contactez-moi pour les numéros précédents)

Page 1    Page 2    Page 3     Page 4                                                                                   accueil

Editorial :

                 Tout d’abord, il n’est jamais trop tard pour bien faire, je souhaite à tous une bonne et heureuse année et une bonne santé, je n’ai pas pu le faire en janvier. Et puis, c’est plus original qu’en janvier !!!  On peut ajouter à cela : un peu moins de pluie qu’en 2002.

           

            Après une aussi longue absence, j’ai des excuses à vous présenter. Les causes de cet arrêt momentané sont diverses. En premier lieu, c’était la période des vacances, instants de vive activité pour ceux …qui sont toujours en vacances. Puis, il y eut les 8 et 9 septembre et là, vous savez ce qu’il en est. Après cela, j’ai eu quelques problèmes matériels : le scanner est tombé en panne, puis j’ai dû changer l’ordinateur. Tout est maintenant rentré dans l’ordre et je peux, enfin, revenir converser avec vous. Mais, peut-être que certains d’entre vous ont trouvé ce silence de quelques mois reposant ?

 

                                                      

 

 

Editorial :

Et si nous parlions du temps ! Non pas du temps qui passe, ce sujet risque d’être un peu triste si l’on pense que tout va trop vite et je ne veux pas revenir sur la vieillesse, c’est un chapitre usé (voir le Petit journal n° 2). Je veux parler du temps qu’il fait, de la météorologie, de la pluie et du beau temps quoi…D’ailleurs quand on dit cela, ce n’est pas tout a fait vrai car s’il y a beaucoup à dire sur la pluie, le sujet est vite tari ( !!!) s’il fait un beau soleil  Si l’année 2002, dans notre région, n’a pas été à la hauteur de sa réputation, des records ont été battus. Sans me targuer d’être un scientifique de la météorologie, ce sujet m’intéresse et je fais des relevés de pluviométrie. Cela m’a permis d’établir quelques statistiques sur une période de quatre ans seulement, mais c’est déjà significatif. En 1999, il est tombé 725 mm. de pluie, en 2000, 866 mm., en 2001, 800 mm., en 2002 : 1531 mm. Pour cette dernière valeur, j’ai dû me référer aux officielles car mon pluviomètre a une capacité insuffisante et, lors des pluies torrentielles des 8 et 9 septembre, il a largement débordé, peu habitué qu’il est à de telles quantités d’eau. Il s’agit là de circonstances exceptionnelles qui ont fait la « une » de tous les journaux.

             Si le début de l’hiver a été très doux, le mois de janvier a bien rattrapé les choses : il a fait froid et nous avons même eu un peu de neige. Le printemps nous a déjà offert quelques belles journées mais, en avril ne te découvre pas d’un fil…

             Les dérèglements que nous pouvons observer sont-ils causés par le réchauffement de la planète, comme paraissent le penser certains scientifiques, ou sont-ils cycliques. Les anciens pourraient, mieux que moi, vous dire qu’il y a déjà eu des crues importantes, 1958 par exemple, qu’il y a déjà eu des périodes de grands froids, des chutes de neige, des sécheresses, etc…La question reste posée  

Le sujet est vaste, intéressant parce qu’il nous fournit des éléments de discussion intarissables. Nous ne sommes jamais contents du temps qu’il fait ; s’il fait beau pour les uns, il fait trop sec pour les autres ; s’il pleut, c’est bon pour les cultures pour les uns mais c’est un temps de cochon pour les autres. Heureusement que l’homme n’a pas le pouvoir d’intervenir sur le temps !

                  

Page 1    Page 2    Page 3     Page 4    

 

Humour :

            Heureux l’étudiant qui, comme la rivière peut suivre son cours sans quitter son lit !

 

                                                           

Petite histoire de Montclus :

                          Il m’a été donné à lire un petit ouvrage appelé « entre Cèze et Gapeau », écrit par une montclusienne : madame Guitte Caire que certains d’entre vous connaissent peut-être. Ne sachant pas à quelle époque ce livre a été publié, j’ignore tout de  cette personne . Si  quelqu’un pouvait me donner des informations, j’en serais très heureux.

                         Je voudrais vous faire partager le plaisir que j’ai pris à lire ce livre en reproduisant ici un court  extrait.

 Ce  petit village au bord de la Cèze ne compte aujourd’hui que 115 habitants recensés. Il n’y a que leurs enfants qui y viennent l’été, et peu y ont encore leurs parents ou seulement le père ou la mère. D’autres sont partis définitivement, et ont tout laissé en vendant pour rien à des touristes, leurs maisons qui se délabraient ; ici ce sont surtout des parisiens. Et d’autres maisons se sont tout simplement écroulées. A la belle saison, dans les rues, au bord de la Cèze où se sont installés des campings, on entend parler « pointu ». La « Roudille », la « Pradierette » , la « Junie », le « Zidouré », la « Bousquette », le « Chabiscau »,  etc…ne sont plus là depuis bien longtemps. S’ils pouvaient revenir sur terre, et sortir du petit cimetière, au soleil, ils seraient bien surpris, se demandant s’ils ne se sont pas trompés de lieu , bien que certaines maisons en ruine depuis 1914 aient retrouvé la réplique presque exacte. Cela les laisserait tout de même perplexe ! Ces « estrangié » qui peuplent le village pendant les vacances, qui habitent ces H.L.M. ou résidences de ceci ou de cela, avec tout le confort, chauffage, salle d’eau, hypermarché, etc…rêvent des masures où vivaient nos aïeux, pour y vivre à l’ancienne, en ayant toutefois le confort ! Alors que nos vieux nous les avaient laissé à nous, jeunes qui avons été obligés d’aller vivre ailleurs pour

 y chercher le confort, la vie plus facile ou tout simplement pour y gagner notre vie. Allez y comprendre quelque chose !

Certains de ces gens disent avec un peu de mépris :  « mais si nous n’étions pas venus remonter vos ruines, votre village n’existerait plus ». Le plus terrible est qu’ils disent vrai. Mais ils se disent montclusiens à part entière. Ils n’ont ici que le bon côté des choses : le soleil et la tranquillité. Leurs revenus viennent d’ailleurs. S’ils devaient y gagner leur vie en y restant toute l’année ? Mais à quoi bon…

 

Page 1    Page 2    Page 3     Page 4     

Humour :

                Les perles de l’assurance :  - A votre avis, est-il préférable d’acheter un chien méchant qui risquera de mordre les gens mais protègera ma maison contre les voleurs ou de garder  mon vieux toutou. Je vous pose la question parce que de toutes façons c’est vous qui paierez les pots cassés, soit en indemnisant les blessés …soit en remboursant les objets volés.

Le coin des gourmands :

 

                             Croquants de chèvre frais et salade de mâche.

 

Ingrédients pour 2 personnes :

 

-         4 tranches de bûche de chèvre frais d’un bon centimètre d’épaisseur

-         2 poignées de salade de mâche

-         6 cerneaux de noix

-         2 œufs

-         6 cuillères à soupe d’huile d’arachide

-         100 g. de chapelure

-         100 g. de farine

-         3 cuillères à soupe d’huile de noix

-         1 cuillère à soupe de vinaigre de vin

-         Sel et poivre du moulin

 

1)      Mettre dans un récipient 100 g. de farine et dans un autre 100 g. de chapelure.

Préparer une panure anglaise : dans un récipient, battre 2 œufs avec un filet d’huile.  Paner les tranches de chèvre frais : les passer successivement dans la farine, puis dans la panure anglaise et bien les enrober de chapelure. Les paner une seconde fois directement dans la panure anglaise, puis dans la chapelure. Réserver ces tranches sur une assiette. Vous pouvez les réaliser 2 à 3 heures à l’avance, dans ce cas, les recouvrir un film alimentaire et les entreposer au réfrigérateur

.

2)      Chauffer 4 à 5 cuillères à soupe d’huile d’arachide dans une poêle. Y déposer délicatement les tranches  panées, les laisser colorer 1 minute environ de chaque côté, bien surveiller car la chapelure a tendance à colorer rapidement. Débarrasser les croquants sur du papier absorbant.

 

3)      Préparer une vinaigrette avec une cuillère à soupe de vinaigre de vin, 3 cuillères à   soupe d’huile de noix, du sel et du poivre du moulin. Assaisonner la salade de mâche, préalablement nettoyée, avec cette vinaigrette.

 

4)      Dresser sur des assiettes individuelles : répartir la salade, disposer harmonieusement les croquants et ajouter 3 cerneaux de noix par personne.

 

Déguster ces croquants de chèvre frais avec un Sauvignon, par exemple.

 

Bon appétit.

Humour :

 

Un couple à la dérive va consulter un conseiller matrimonial. Le psychologue dit : « Alors, résumez-moi votre problème, je vous écoute… »

A ce moment là, la femme part dans une longue diatribe sur toutes les petites difficultés rencontrées dans leur mariage, tandis que le mec tire la gueule dans son coin, sans broncher.

Comme la femme enfile des kilomètres de phrases sans presque reprendre sa respiration, le conseiller se lève, attrape la femme par les épaules et lui roule une longue pelle de cinéma avant de la reposer sur sa chaise, interdite et silencieuse. Le psychologue dit alors au mari : « voilà ce qu’il faut faire deux fois par semaine et vous aurez la paix. »

Le mari lui répond : «  c’est d’accord, je pourrais vous l’amener le mardi et le jeudi !!!    

 

 

                                 

Au revoir et à bientôt.

                                        

Accueil